Comment savoir si votre taux d’ouverture de mail est satisfaisant ?

Par Sara S.

Publié le juillet 31, 2025

Comment savoir si votre taux d’ouverture de mail est satisfaisant ?

Le taux d’ouverture des emails est un indicateur indispensable pour mesurer l’efficacité d’une campagne d’emailing. Mais comment juger si le chiffre obtenu est réellement satisfaisant ? Faut-il s’alarmer en dessous d’un certain seuil ? Quels repères chiffrés permettent d’évaluer la performance d’une newsletter ou d’un message commercial ? Voici une analyse précise pour interpréter ce taux correctement, en fonction de votre secteur d’activité et de vos objectifs.

Quel est le taux moyen d’ouverture selon votre secteur ?

Il n’existe pas un seul taux « référence », mais plusieurs moyennes qui varient fortement selon le domaine. En France, les données récentes compilées par des plateformes comme Mailchimp ou Sarbacane révèlent des écarts significatifs :

  • Associations, ONG : entre 30 et 40 %
  • Éducation et formation : environ 25 à 30 %
  • E-commerce et retail : souvent entre 12 et 20 %
  • Services B2B : en moyenne 20 à 25 %
  • Médias et contenu éditorial : autour de 22 à 28 %

Ainsi, un taux d’ouverture de 22 % peut être considéré comme correct dans le commerce en ligne, mais jugé faible pour une organisation associative.

Pourquoi ce taux peut-il sembler faible, même si tout est bien fait ?

Même si vous avez conçu un message engageant, un objet bien pensé et un ciblage précis, le taux d’ouverture reste parfois en dessous des attentes. Plusieurs éléments peuvent l’expliquer :

  • Les boîtes de réception filtrent sévèrement : une grande partie des mails commerciaux sont automatiquement dirigés vers l’onglet « Promotions », réduisant les ouvertures.
  • La mesure repose sur un pixel invisible : si les images sont désactivées par défaut ou si le destinataire consulte l’email sans charger les images, l’ouverture ne sera pas comptabilisée.
  • Les appareils Apple limitent le suivi : depuis iOS 15, Apple masque l’ouverture réelle des emails, ce qui gonfle artificiellement certains résultats et rend l’analyse moins fiable.

À partir de quel chiffre faut-il revoir votre stratégie ?

Un bon repère consiste à comparer vos statistiques non pas à une moyenne globale, mais à vos précédentes campagnes. Toutefois, si votre taux reste sous certains seuils, cela peut signaler un problème :

  • Moins de 10 % : la délivrabilité est probablement mauvaise. Il faut vérifier la qualité de votre liste, vos entêtes d’envoi ou votre réputation d’expéditeur.
  • Entre 10 et 15 % : le contenu ou l’objet du mail manque peut-être d’attrait. Il est utile de tester d’autres formulations via des tests A/B.
  • Au-dessus de 20 % : ce taux est généralement jugé satisfaisant dans la majorité des cas, sauf si vous travaillez dans un domaine à forte affinité comme les associations.

Ce qui influence réellement le taux d’ouverture

Plusieurs leviers ont un effet direct sur ce chiffre. Voici les plus importants :

  • L’objet de l’email : il doit éveiller la curiosité sans tomber dans le piège du sensationnalisme.
  • L’adresse de l’expéditeur : une adresse impersonnelle ou trop commerciale est souvent ignorée.
  • L’horaire d’envoi : envoyer un mail à 2h du matin un dimanche n’aura pas le même impact qu’à 9h30 un mardi.
  • La segmentation de votre base : une liste de contacts bien ciblée réagit toujours mieux qu’une base générique trop large.

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Comment améliorer durablement votre taux d’ouverture ?

Plutôt que de chercher une formule magique, la progression passe par une méthode constante d’ajustement et d’analyse :

  • Réalisez des tests A/B sur vos objets pour détecter ce qui génère le plus d’intérêt.
  • Nettoyez régulièrement votre base : éliminer les adresses inactives permet d’augmenter la réactivité moyenne.
  • Personnalisez les envois, que ce soit dans le nom du destinataire, dans le contenu ou dans la fréquence des envois.
  • Surveillez votre réputation d’expéditeur via des outils comme Google Postmaster Tools ou Microsoft SNDS.
sara