Meta AI et la personnalisation publicitaire : ce qui change à partir de décembre

Par L'équipe rédaction Neety

Publié le octobre 6, 2025

Meta AI et la personnalisation publicitaire : ce qui change à partir de décembre

À partir du 16 décembre prochain, Meta va franchir une nouvelle étape dans l’utilisation de son intelligence artificielle en exploitant les conversations des utilisateurs pour affiner ses recommandations publicitaires. Une décision qui suscite déjà une vive controverse. Voici ce qu’il faut savoir sur cette mise à jour majeure.

Les 3 infos à ne pas manquer

  • Meta utilisera les conversations des utilisateurs pour personnaliser les publicités dès le 16 décembre 2025.
  • Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger sont concernés par cette mesure.
  • Les utilisateurs européens, britanniques et sud-coréens sont pour l’instant exemptés de cette surveillance.

Exploitation des conversations pour des publicités ciblées

À compter du 16 décembre 2025, Meta commencera à intégrer le contenu des conversations des utilisateurs dans son système de personnalisation publicitaire. Cette décision s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer l’efficacité des recommandations sur ses plateformes, telles que Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger.

Cette initiative repose sur le modèle économique de Meta, qui dépend fortement des revenus publicitaires. En 2024, 98 % des recettes de l’entreprise provenaient de la publicité, soulignant ainsi l’importance de cette source de financement pour la société.

Notifications et absence d’option de retrait

Meta prévoit de notifier ses utilisateurs de ces changements à partir du 7 octobre, plusieurs semaines avant la mise en œuvre effective de cette nouvelle fonctionnalité. Cependant, il n’existe pas d’option permettant aux utilisateurs de se retirer de cette surveillance.

La société cherche à rassurer en expliquant que les utilisateurs pourront ajuster les contenus et publicités qu’ils voient. De plus, certaines informations sensibles, telles que celles concernant la religion, l’orientation sexuelle, la politique, la santé, et d’autres, ne seront pas utilisées par Meta AI.

Réactions et préoccupations internationales

Cette annonce a déjà provoqué des réactions mitigées, notamment aux États-Unis, où des inquiétudes ont été soulevées concernant la transparence des données de ciblage publicitaire. Iesha White, directrice du renseignement de Check My Ads, a exprimé des réserves, craignant une réduction de la transparence des données.

Les résidents de l’Union Européenne, du Royaume-Uni et de la Corée du Sud ne seront pas concernés par cette mesure dans l’immédiat. Toutefois, cette décision pourrait évoluer à l’avenir, selon les réglementations locales et les réactions des utilisateurs.

Contexte et défis de Meta AI

Meta AI, bien que prometteuse, n’est pas exempte de failles. Un problème récent a rendu publiques de nombreuses conversations, mettant en lumière des risques potentiels pour la confidentialité des données. De plus, un ancien employé a alerté sur les dangers liés à la sécurité des informations des utilisateurs.

Meta, anciennement connu sous le nom de Facebook, a été fondé par Mark Zuckerberg en 2004. La société est devenue l’un des géants de la technologie, avec une influence mondiale grâce à ses plateformes de médias sociaux. Cette nouvelle initiative de Meta s’inscrit dans sa volonté de rester à la pointe de l’innovation technologique, malgré les défis liés à la gestion des données personnelles et à la conformité réglementaire.

lrbeh